Session #7 – Préparation de la Ker’Metz et des enquêtes

Pour cette session de juin, nous continuons le travail sur le cas pratique #3 autour du Plateau de Frescaty et de l’urbanisme temporaire. Nous lançons aussi la préparation de la Ker’metz, grand rendez-vous avant l’été pour faire connaître la transfo, ses cas pratiques et éveiller la curiosité sur le futur labo d’innovation.

 

Préparation des immersion de juillet

Le premier jour se fait en petit comité – seuls une petite dizaine d’ambassadeurs sont présents. Après avoir présentés les outils d’entretiens que les résidents ont formalisés entre les 2 sessions de travail, nous nous répartissons les personnes à contacter afin de prendre rdv pour des entretiens la session prochaine. 

Les ambassadeurs sont habitués au entretiens mais ceux du cas Frescaty ont une particularité: il va s’agir de sonder l’imaginaire et attentes liés à un lieu resté longtemps fermé au public avec un outil nouveau, les cartes à réactions. En effet, nous nous chercherons pas à récolter des idées pour l’ouverture du site au public ou de recueillir des avis à propos de nos propres idées. Nous voulons comprendre quelles sont les représentations autour du Plateau de Frescaty, les connaissances, les sources d’informations et les besoins / attentes potentielles.

Pour aider à la discussion, les ambassadeurs ont travaillé à la session de mai sur un kit de « cartes à réactions », dont le but est de faire réagir, de délier les langues lorsque l’entretien tourne à vide.

Afin d’être plus à l’aise avec cet outil et de comprendre la difficulté du public à répondre à des questions sur un sujet qu’il connait mal, nous nous entrainons avec un jeu de rôle. 1 ambassadeur joue l’interviewé, 2 ambassadeurs jouent les intervieweurs, 1 résidents et 1 ambassadeurs observent pour donner des retours. Cette séquence permet à la fois de prendre en main les outils d’entretiens et de tester les questions que l’on veut poser. Elle permet aussi de s’entrainer à détecter les signaux faibles et de s’écarter un peu de sa grille d’entretien s’il le faut.

Chantier transversal

En parallèle des cas pratique et du travail sur le labo, nous identifions des thématiques de travail communes à tous de nombreux cas pratiques.  Nous en approfondissons 3 en particulier: 

Associer les élus à  des démarches d’innovations publiques 

Sensibiliser les cadres à l’importance de libérer la créativité des agents

Ateliers de résolutions collaborative de problème, inter-service et inter-catégories

 

Préparation de la Ker’metz et de l’atelier avec des élus

Après le repas, nous séparons le groupe en 2. La majeur partie travaille à la préparation de la Ker’metz. 

Celle-ci à pour but d’ouvrir le capot sur le travail fait à la Transfo. Il permet à la fois de faire découvrir les méthodes de travail utilisées, de sensibiliser aux démarches d’enquête, d’expérimentation, de facilitation… et de faire travailler les participants à la construction du Labo. Tout cela se fait en prévision d’un autre temps fort de la Transfo Metz, « Le Grand Atelier » qui sera un grand temps de travail dédié au labo avec de nombreux invité.es.

La Ker’metz va fonctionner avec plusieurs stands (la Transfo c’est quoi? Les cas pratiques, les méthodes….). Il faut pour cela agréger les contenus, trouver les façons de les présenter, les mettre en scène. Travailler à la mise en place d’un accrochage permet d’un point de vue pédagogique de revenir sur la production de ces 6 derniers mois, de faire un travail de « digestion » et de mieux comprendre les étapes par lesquelles nous sommes passés.  

 

Pour ce dernier point, Zoé propose une vue d’ensemble des méthodologies utilisées pour chaque cas pratique. VueEnsembleMethodoA0

 

Atelier de sensibilisation des élus

Dans l’autre groupe, nous travaillons sur la façon de sensibiliser les élus à de nouvelles thématiques. C’est une question qui revient fréquemment et nous décidons d’utiliser le cas pratique de l’urbanisme transitoire pour mener un premier test. Nous commençons par recenser les initiatives existantes à la métropole de sensibilisation des élus, leurs fonctionnement, ce qui marche ou les obstacles. Nous décidons que la sensibilisation doit prendre en compte 3 niveaux: 

• 1/ interpeller, éveiller la curiosité, donner envie…
• 2/ donner à voir, à imaginer, se dire « pourquoi pas chez moi? »…
• 3/ entrer dans les détails pour se projeter, comprendre la faisabilité…

Nous définissons les grands jalons de notre test:
Dans un premier temps, interpeller les élus en commission. 2 options possibles, leur présenter des projets existants ou inviter un expert de ce domaine pour présenter brièvement l’urbanisme transitoire (un professeur à l’école d’architecture par exemple).  À la fin de la présentation, inviter ceux qui le souhaitent à venir à un atelier qui se tiendra avant un copil sur Frescaty et à partager un repas dans un lieu en transition (ex: les frigos ardents). Nous mêlons ainsi un temps de découverte active (l’atelier), un temps informel (le repas) et un temps plus formel (le copil). Il est décidé que les élus seront acteurs pendant l’atelier. En effet, il semble qu’ils ont peu l’habitude de faire la démarche de chercher eux-même des informations auprès d’acteurs de sujets méconnus. Forts de leur expériences d’entretiens, les ambassadeurs décident de mettre les élus en situation d’interviewers. 

Tout dans cette session de printemps préfigure la prochaine session :  préparation des immersions et de l’atelier avec les élus, entrainement pour les entretiens, production pour la Ker’metz… La suite au prochain épisode!