Session #5 : des services publics en occupation temporaire ? (cas 2)

Retour à Lille les 17, 18 et 19 septembre 2018, après la pause estivale pour la suite de notre second cas pratique sur la question de l’occupation temporaire des espaces vacants. 

LE PARCOURS D’USAGE D’UNE OCCUPATION D’ESPACE VACANT PAR UN AGENT DE LA MEL

La session précédente les ambassadeurs s’étaient rendus dans le quartier du Pile à Roubaix pour une visite d’un quartier touché par la vacance, ils avaient également rencontré des porteurs de projets d’occupation transitoire locaux. Cette fois-ci, la session démarre hors les murs, en immersion sur le territoire, rue de Chanzy à Tourcoing, dans un ancien PC de régulation. Un espace vacant de choix, puisqu’il se situe en plein centre-ville de Tourcoing, à quelques mètres du métro et du tram et qu’il est équipé d’eau courante et de chauffage. 

Pour rendre cela possible, Silvère, notre résident à domicile, s’est frotté à toutes les étapes d’une occupation par un service de la MEL d’un espace vacants appartenant à l’administration. Un parcours « du combattant », fait de beaucoup d’aller-retour et peu structurés, que nous avons récapitulé ici :

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Maintenant que nous savons d’où nous partons, nous pouvons commencer notre cas !

LE CONTEXTE DU CAS PRATIQUE

Pour rappel ce cas pratique nous vient d’un groupe de travail transversal de la MEL, composé notamment des représentants des services du patrimoine, du développement économique, de l’agriculture et de la participation. Depuis plusieurs mois, ce groupe travaille pour mieux comprendre les enjeux de l’occupation transitoire du patrimoine de la MEL, avec pour objectif de présenter, d’ici la fin 2018, des scénarios d’orientations d’une politique de l’occupation transitoire de son patrimoine au conseil métropolitain.

Comment la Transfo peut-elle s’inscrire dans ce projet ? Pour ouvrir le sujet, nous choisissons un angle un peu plus opérationnel : Et si la MEL se saisissait des espaces vacants en sa possession ? Pourquoi la MEL s’investit dans l’occupation temporaire des espaces vacants ? Qu’est ce qu’on met dans un espace transitoire quand on est un service public ? 

CONTINUITE DU CAS PRATIQUE « ESPACE VACANT »

Le lancement du second cas d’application de la Transfo sur l’Occupation Temporaire à la MEL avait aboutit à trois directions de travail :

1_ Développer un argumentaire : pourquoi la MEL s’investit dans l’occupation temporaire ? Quels bénéfices pour les acteurs, pour le territoire et pour l’institution elle-même ? Une première synthèse formalisée dans un VocaMEL pose la question de développer une politique publique propre qui inscrirait l’occupation temporaire comme un service de la MEL.

2_Construire des scénarios : quelles applications pour l’occupation temporaire ? Héberger des initiatives culturelles ; consolider l’innovation sociale ; incuber des entreprises ; etc. mais aussi comment la MEL elle-même pourrait profiter de ses propres espaces vacants pour installer des “têtes de pont” de ses service sur le territoire et se rapprocher des citoyens ?

3_ Mener une expérimentation : comment ancrer la réflexion stratégique sur l’occupation temporaire dans une expérience concrete ? Comment apprendre d’un parcours complet de l’identification d’un espace vacant au prototype d’un service en vrai grandeur pour créer un premier démonstrateur ?