Transfo Paris Session #13 – Dernière session avant les boules de noël

L’équipe se retrouve à Superpublic, pour engager une journée consacrée aux deux cas pratiques en cours : les bibliothèques et l’école Oasis pour la mairie du 10e arrondissement de Paris.

Après un premier moment consacré à faire le point sur l’avancement du labo, nous nous répartissons dans nos groupes respectifs;

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Médiation numérique : des histoires à raconter

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Du côté du groupe bibliothèque, l’après-midi sera consacrée à un atelier, en présence des participants bibliothécaires. L’objectif : produire des fiches pratiques sur les actions qui peuvent être menées pour assurer la médiation numérique.

Après une séance d’idéation, les participants identifient des idées fortes pour pouvoir ensuite les décliner en actions concrètes. Après que chaque équipe ait sélectionné les idées à développer, des équipes de deux personnes se constituent pour développer le scénario d’usage de l’action, et le raconter sous forme audio.

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Le résultat est vivant et très concret, pour un sujet qui peut paraître finalement assez conceptuel !

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Les idées développées feront l’objet de fiches complétées par les participants après cette séance.

A l’issue de l’atelier, le groupe bibliothèque clôt son travail par un tour de table au cours duquel chacun·e partage ce qu’il/elle a appris, et ce qu’il/elle verrait comme amélioration du fonctionnement global du dispositif. Ce tour de table est préparé par les résidents qui s’interroge sur la méthode à appliquer pour respecter les règles de bienveillance et de feed-back positif et constructif, afin de dépasser certaines tensions qui ont traversé le groupe. Malgré certains propos critiques, l’échange est fructueux car les ambassadeurs et les participants ont l’occasion de rappeler que le dispositif de réflexion a été entièrement mis en oeuvre  par des agents de la Ville de Paris, en se fondant sur des méthodes que tout le monde apprend depuis peu de temps. Le collectif s’accorde pour dire que cette méthode « horizontale », où chaque voix a une valeur identique, a permis d’explorer le sujet de la médiation numérique de façon originale et créative, avec des propositions concrètes, et de créer une dynamique de groupe constructive, malgré les tensions.

L’école Oasis : préparer dans un contexte encore flou

« L’école Oasis » est un projet expérimental qui vise à transformer les cours des écoles parisiennes en zones de fraîcheur. Fini le bitume chaud et les façades réchauffantes, la cour de l’école sera faite d’ombres, de végétation et de matériaux isolants. La mairie du Xe arrondissement souhaite être précurseur et lancer des expérimentations rapidement sur son territoire. L’équipe de la Transfo travaille avec Léa Vasa (Adjointe à la Maire du 10ème arrondissement – Développement Durable, Economie Sociale et Solidaire, Handicap), pour concevoir un processus d’expérimentation basé sur des principes de conception centrée utilisateur, et lancer une dynamique au niveau local. L’atelier collaboratif du 16 janvier est la première étape du processus.  Notre intervention s’achèvera après cette journée.

Retour à la préparation de l’atelier. Nous prenons la journée. La matinée est consacrée à finaliser le déroulé et à récapituler l’objectif du travail collaboratif engagé, dans un contexte où nous n’avons toujours pas d’interlocuteur technique interne à la mairie, un chef de projet pourtant indispensable à la concrétisation du projet.

Prenant acte de ces difficultés d’organisation, nous ne nous décourageons pas, et entamons la préparation de l’atelier avec les points d’appuis que nous avons : un portage politique affirmé par Léa Vasa et par Alexandra Cordebard, la Maire du 10e arrondissement, pleinement engagées dans le projet, et le soutien de la Mission Résilience de la Ville de Paris.

L’objectif de l’atelier est de formuler une vision partagée entre les participants. Il s’agit de s’accorder sur la vocation du projet (le but), le contexte du départ, les écoles concernées par la problématique, nos désirs, puis nos défis (obstacles à relever). Et enfin, de s’entendre sur les prochaines étapes et les interlocuteurs à impliquer. Le tout, bien sur, en suscitant l’envie de s’impliquer dans le projet.

Les participants de l’atelier seront des acteurs « métiers » de l’arrondissement. Sans les citer tous, il y aura la Circonscription des Affaires Scolaires et Petite enfance, les services locaux d’aménagement, une directrice d’école, une inspectrice de circonscription ; mais aussi des « décideurs », à savoir Léa Vasa (élue), la Directrice Générale des Services de l’arrondissement, et Noémie Fompéryne, chargée de la Mission Résilience.

L’école Oasis : tester « Le démarreur »

Avant même d’aller travailler sur le terrain, avec les enfants et le personnel de l’école choisie, l’enjeu est faire le lien entre les élus du Xe arrondissement et de la mairie centrale – qui portent le projet – et les acteurs opérationnels du territoire, qui à terme, si le projet se réalise, devront le faire vivre. Le temps pris pour faire ce rapprochement est indispensable au bon lancement d’un projet local. Mais Il semble que le recours à ce temps de cohésion fait défaut à la Ville de Paris. La Transfo expérimente donc là un des rôles du futur labo, celui d’être un acteur tiers, capable de réunir les décideurs et les professionnels locaux, dans l’optique de se projeter ensemble sur la marche à suivre, et de formuler une vision partagée. Ce format de travail, on l’a appelé « Le démarreur ». S’il marche, il pourra être répliquer sur d’autres sujets.

Nous décidons donc qu’une première séquence consistera à donner de multiples illustrations du concept « école oasis », veille inspirante destinée à embarquer les participants dans une réflexion collective et créative. Nous identifions des thèmes d’explorations  :

– Ecoles oasis existantes (Milan et Grande Bretagne);

– Innovation dans les écoles (pédagogiques, architecturales, association des enfants à la conception…);

– Activités pédagogiques résilientes (gestion alternative de végétalisation, recyclage…);

–  Des exemples d’ilots de fraîcheur en milieu urbain;

– Des pratiques résilientes hors écoles (végétalisation, recyclage…);

– Des méthodes de conceptions immersives et expérimentales.

Au cours de l’après-midi, les ambassadeurs se divisent en trois groupes, en présence de Léa Vasa.

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Deux groupes sont chargés de repérer des exemples à partir de ces thèmes.

Un groupe est chargé de poursuivre la réflexion sur le déroulé de l’atelier : Que produit-on à l’arrivée ? Que feront les ambassadeurs ? Que doit-on rédiger comme invitation ? Quels supports et quels outils utiliserons-nous pour l’animation ?

RESULTAT ATELIER

Il est décidé qu’une autre séquence de l’atelier consistera à se réunir autour d’une carte du 10e sur laquelle seront repérés les îlots de chaleur et les écoles qui pourraient être support de l’expérimentation. Pour préparer cette carte, les ambassadeurs repèrent les informations à collecter, et surtout à qui l’on doit s’adresser à la Ville de Paris pour récupérer le fond de plan (APUR). Une ambassadrice propose le mobiliser la personne en charge des impressions de plan dans son service pour éditer la carte en grand format quand nous l’auront récupérée auprès de l’agence parisienne d’urbanisme. D’autres temps seront dédiés à la formulation de désirs et d’obstacles.
Nous nous quittons avec un plan de travail précis pour les résidents, et des missions ponctuelles pour les ambassadeurs, à mener d’ici le 16 janvier.

A 17:00, c’est la fin des travaux pour se fêter de bonnes fêtes autour d’une bûche et de boissons à bulles ! Joyeux noël !

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