Session #8 La Ker’Metz : un moment de joie, de partage et de réflexivité !

Petite tribune avant les vacances !

A tous ceux qui pensent que la transfo peut se résumer à des vacances, nous leur disons, être ambassadeur n’est pas du tout (mais alors pas du tout) une chose reposante ! 

Nous sommes à la veille des vacances et pourtant nous avons dépensé beaucoup d’énergie lors de cette session, le programme était très chargé. 

A tous ceux qui pensent que la transfo consiste à répéter inlassablement les mêmes choses, nous leur disons, être ambassadeur demande beaucoup de plasticité ! 

Nous avons lors des trois jours, approfondi notre maîtrise des outils d’enquête en fabriquant de nouveaux outils, nous aussi fait une étude de terrain, nous avons organisé et animé un grand événement. 

A tous ceux qui pensent que la transfo est réservée à des personnes trop sérieuses, nous leur disons, être ambassadeur c’est savoir faire des choses sérieuses sans se prendre (trop?) au sérieux ! 

Nous avons eu la joie d’inaugurer une nouvelle façon de communiquer et faire collectif au sein de notre jeune métropole, en animant un événement qui pourrait être renouvelé l’année prochaine : la Ker’Metz  

A tous ceux qui ont envie de nous rejoindre, nous leur disons : on vous attend !

Bienvenus à tous dans cette session 8 ! 

Lundi matin : aller vite avec des corps engourdis (à noter : le corps comprend ici le cerveau)

C’est le matin, c’est dur. Mais on doit aller vite. Ben voilà tout est dit. 

Cette après-midi nous serons sur le terrain pour enquêter et nous devons finaliser l’organisation et les outils. On pourrait nous reprocher de vouloir aller trop vite. Mais cela fait indéniablement partie d’un mode gestion de projet qui privilégie l’action à une culture qui laisse souvent trop de place à la préparation. Il est alors très aisé de se réfugier dans le confort de la préparation, tranquille dans le bureau, on fait des plans, on les défait, on les refait. Non pas qu’il ne faut pas se préparer ou qu’il ne faut pas réfléchir mais parfois cela prend trop de place là où il suffirait d’agir pour faire avancer les choses. 

C’est le parti-pris de la journée (celui de la transfo aussi). Nous construisons rapidement les outils d’enquête qui vont nous permettre d’explorer la connaissance du public du plateau de Frescaty. 

Lundi après-midi : confrontation bienveillante de nos représentations sur le plateau de Frescaty avec des profils divers d’habitants

Frescaty c’est quoi déjà ? Il s’agit, pour rappel, d’une friche militaire, un site immense pour lequel il est question aujourd’hui de trouver de nouveaux usages. 

Pour les imaginer nous allons solliciter les potentiels futurs usagers du site pour voir ce qu’ils en savent et ce qu’ils aimeraient y trouver. 

Nous nous sommes équipés de trois outils, un guide d’entretien qualitatif, un outil de présentation synthétique du projet et des propositions de futurs usages sous la forme de cartes à réactions.

Des cartes à réactions sont des outils d’aide à la projection qui suggèrent des usages en fonction d’objectifs divers (se reposer, manger, se divertir, avoir des activités en famille, etc.). Face à ces propositions, la personne enquêtée pourra réagir. Cette réaction est une matière d’enquête qui peut servir à compléter le diagnostic ou à enrichir la collecte d’idées (idéation). 

Ainsi équipés nous sommes partis à la rencontre d’acteurs divers (associatifs, salariés ou directions des entreprises des zones environnantes, habitants, etc.) parfois avec des rendez-vous parfois directement “à la volée” dans l’espace public. Nous avons ainsi pu collecter une matière très riche. 

Mardi : préparer la Ker’Metz

Lorsque qu’il a été décidé de faire une Ker’Metz, c’est-à-dire un format qui mêle une dimension ludique et conviviale avec une dimension réflexive et de sensibilisation sur le fond, nous n’étions pas complètement rassurés. “Qu’est-ce que nos collègues et la direction vont penser de nous ?” “Allons nous réussir à faire quelque chose de ludique sans que cela soit ridicule ?” “Cela fait beaucoup de chose à gérer, peut-on vraiment faire ça ? “

Mais nous avons compris que le doute est positif. Il est même moteur. Et comme d’habitude, nous nous sommes retroussés les manches et comme d’habitude nous avions mis de la bonne volonté. 

Une organisation militaire – des binômes ayant chacun des tâches bien définies. Produire le contenu de chaque stand ; inclure une dimension ludique dans l’animation ; une animation générale ; la scénographie d’ensemble ; la signalétique ; les victuailles ; les petits cadeaux.  

Tout se passe sans accroc, nous avons hâte d’être à demain.

Mercredi : La Ker’Metz : un moment de joie, de partage et de réflexivité !

Nous avons été très heureux d’animer ce moment. Le pari est réussi. Nous avons vu plus d’une centaine de collègues. 

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Nous avons pu prendre le temps d’expliquer dans les détails ce que nous avons fait jusqu’à présent puisque les personnes restaient en moyenne 1 heure sur la Ker’Metz. 

Il faut dire que nous avions mis le paquet, il n’y avait pas qu’une nourriture intellectuelle. Il y avait aussi du jeu, des vrais jeux où on pouvait vraiment s’amuser tout en découvrant, de la nourriture (gâteaux, bonbons, etc.), des cadeaux… c’était un vrai moment de fête ! 

Les participants ont autant apprécié la sensibilisation à de nouvelles méthodes de gestion de projets que le côté convivialité et communion avant la période balisée des vacances…

Et maintenant ? Pas de session pour le mois d’août. Place aux vacances !