Nouveau cas pratique à Dunkerque : imaginer les services à la personne de demain…

Du 14 au 17 juin, quatrième épisode de la Transfo à Dunkerque.

Le groupe, fort de son premier fait d’arme sur Réflexénergie, s’attaque à un nouveau cas pratique : le service à la personne, pour les personnes âgées. Il aura pour mission d’en imaginer le futur.

Choisir un axe de travail

Tranchant avec notre premier exercice sur Réflexénergie, ce deuxième cas pratique abordera une nouvelle brique de l’innovation publique, celle de la prospective. Pour cela, nous avons choisi de ne pas travailler spécifiquement sur un dispositif, mais plutôt sur un service au public qu’est le service à la personne (SAP), et de réduire notre focale sur ceux dédiés aux personnes âgées.

Ce travail s’effectuera en étroite relation tout de même avec la Direction de la solidarité et du développement social, qui porte les Chèques Emplois Services Universels, et sur la base des actes des Etats généraux de l’emploi local (EGEL) lancés en 2014 ayant donné les orientations de la CUD en la matière.

Faire le tour le plus complet possible de la question

Avant d’entrer dans la prospective, il est fondamental de bien connaître le sujet, ses acteurs, et leur point de vue, pour parvenir à dessiner les enjeux qui le traversent. Nous avons pour cela invité Valérie Schutt (Direction de la solidarité et du développement social, chef de service Égalité et autonomie) et Arnaud Salomé (Direction du développement économique, pilote des EGEL) pour qu’ils expliquent ce que sont les SAP, les métiers que cela regroupe, les acteurs et les structures qui les font vivre dans le dunkerquois, les limites auxquelles ils sont confrontés, et comment ils imaginent l’avenir.

Cette mise au point a permis au groupe de se construire une vision commune des SAP, en identifiant ensemble les problématiques, enjeux et ressources dont ils disposent. Mais nous n’avions encore pour le moment que le point de vue de la CUD. Il s’est agi alors de partir à la conquête d’autres paroles, d’aller à la rencontre des autres personnes concernées, du dirigeant de structure, à l’usager, en passant par l’employé.

Ces entretiens ont permis au groupe de se construire une vision plus complète et complexe des SAP, et d’avoir les moyens de prendre une distance critique, nécessaire à la bonne appréhension des enjeux qui l’attend.

Oser se jeter dans la prospective

Cette maîtrise progressive du sujet et de ses problématiques a servi donc de base à la construction de scenarii prospectifs. Trois groupes ont en effet planché pendant une après-midi sur l’invention d’une histoire autour du thème « Les service à la personne à Dunkerque en 2030 ». Trois hypothèses en ont émergé : celle d’un service universel, celle d’une économie de la solidarité, et celle du développement de l’entreprenariat.

Les ambassadeurs ont ensuite réalisé ces scenarii sous forme de vidéos-cagettes, visionnables ici, ici, et ici.

Les histoires racontées dans ces vidéos, sont provocatrices, inventant un futur par caricatures, mais venant aussi toutes chatouiller les SAP là où il faut. Elles seront le support du débat de la prochaine session, en juillet, où nous tenterons ensemble de formuler les controverses qu’elles ouvrent, et d’imaginer ce qui serait vraiment souhaitable pour les SAP, à Dunkerque, en 2030.

A suivre… !